Il ne faut pas s’y tromper. On n’entre pas dans un monde virtuel, mais bien réel, où se mêlent antennes, écrans, boîtiers, des fils tous azimuts. Ici, au 3e étage de la maison des associations à Perpignan, dans un quatre pièces cuisine que la municipalité lui loue à l’année, s’est installé depuis 30 ans, le radio-club fort d’une soixantaine d’accros du VHF et de la haute fréquence qui ont pris l’habitude de vivre dans l’ombre. Ils sont 150 dans les P.-O., adhérents à l’ANF (agence nationale des fréquences, organisme de tutelle) à côtoyer la magie des ondes.

« Bénévoles au service de la Sécurité civile »

Il faut une journée mondiale dédiée aux radioamateurs pour mettre en lumière ces passionnés hors du commun. On les voit plus souvent sous les feux de la rampe dans l’acheminement de médicaments ou encore pour s’être mis à la disposition d’une population en difficulté lors de catastrophes naturelles (tremblements de terre, tempêtes, cyclones, tsunami…), en relayant les communications lorsque le service officiel des télécommunications est interrompu ou défaillant.

Leur grande force est un ensemble de fréquences radio communes entre tous les radioamateurs du monde. Très sollicités, leur solidarité n’est plus à démontrer, leur activité ne se limite toutefois pas à ces images d’Epinal.

« Le Réseau des émetteurs français 66 (REF) se sent très utile, d’abord au travers de la Sécurité civile, après être un loisir scientifique, glisse Maurice Cabanel, président du club depuis un an, depuis le décès de son pote Jacques Comes. « Nos gros coups ? On est intervenu lors de la tempête Klaus ou encore lors d’une journée de mars 2010 mémorable très enneigée.

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