Dans un des derniers messages de F1TE, il est fait allusion au sujet de l’éventuel trafic en mer, sans certificat radioamateur, des skippers de la GGR2018, via des indicatifs de radioclubs,et au fait que l’URC nuisait aux radioamateurs et à leur image.

Notre intention n’a JAMAIS été que les skippers puissent trafiquer sans autorisation légale. Tous les skippers des autres nationalités ont eu une dérogation d’émission et un indicatif radioamateur… Le but de trafiquer avec des indicatifs de radioclubs était uniquement promotionnel, afin d’inciter grand nombre de navigateurs plaisanciers à passer une licence radioamateur dans ces radioclubs et à pouvoir utiliser la HF sur bandes radioamateurs depuis leur bateau.

La demande d’autorisation exceptionnelle a été faite à l’ANFR par le biais et le soutien de 4 ministres. L’ANFR a refusé prétextant que le logiciel ne le permettait pas, ce qui a valu la colère du ministre des communications électroniques, mais jusqu’au dernier moment l’administration n’a rien fait… Mieux elle a attaqué l’URC au sujet d’un problème inexistant, sur dénonciation de radioamateurs jaloux, en constatant la dite infraction sur le site de la GGR2018 et demandant sa fermeture… Depuis quand l’ANFR ou un service quelconque officiel de l’état fait des constatations d’intention d’infraction sur un blog et demande des sanctions ???

Le 1er juillet, la course est partie, les skippers français n’ont pas eu leur autorisation, ils n’utilisent aucun indicatif radioamateur… Nous avons entendus les bulletins météos être diffusés sur le 14 MHz… A plusieurs reprises dans son message hebdomadaire, VDH parle des radioamateurs et remercie le Collectif Terre & Mer dont le président est F4GRS, il parle aussi de communications avec les autres concurrents, étant donné les distances, ces communications se font en HF et non en VHF et certainement pas sur les bandes marines réservées à des usages précis. Dans les 2 cas ce sont des infractions… Dans son dernier message, après son problème de mât à 850 km des côtes du Chili en direction du Cap Horn, il dit que son seul moyen de contact c’est la HF radioamateur…  Je sais qu’il utilise un indicatif pirate…

Bravo pour l’image des radioamateurs, elle n’est surement pas grandie si des navigateurs de renoms sont obligés d’utiliser des indicatifs pirates pour trafiquer… Ceci est de l’entière responsabilité de l’ANFR, qui si elle avait accédé à notre demande, il n’y aurait pas aujourd’hui de problème, elle n’obligerai pas les skippers à enfreindre la législation… Mais quelle législation appliquer en dehors des eaux territoriales ?

Le REF a été autorisé à utiliser un indicatif de relais pour le trafic d’un spationaute, ça c’est de la promotion, mais nous, de faire utiliser des indicatifs de radioclubs par des navigateurs dument autorisés au lieu de leurs indicatifs pirates, c’est nuire aux radioamateurs…

Voir le blog de VDH

Extrait du message du 9/11/2018 : J’ai eu Jean Luc ce matin en duplex avec Michel radio amateur de Nouvelle Calédonie

Extraits du dernier message de VDH du 8/11/18 Le message a été transmis grâce au réseau des radioamateurs et du « Collectif Terre et Mer » qui est notre seul moyen de communiquer avec la terre et qui fournit à tous les concurrents les situations météo.

Extrait du message du 7/11/2018 Grace aux radio-amateurs francophones du monde nous suivons Jean-Luc mille par mille…un grand merci à tous pour leur aide précieuse !

Que risquent-ils si l’ANFR venait à constater ces infractions notoires : l’un pour avoir communiqué avec un pirate, et un pirate pour avoir communiqué sans licence radioamateur ? Retrait de l’autorisation d’émettre, saisie du matériel d’émission pour le pirate… Enfin c’est moins que 5 ans de prison et 45000€ d’amende dont nous a menacé l’ANFR !