En juin dernier, nous avons été menacés par l’ANFR parce que nous avions demandé des indicatifs de radioclubs qui devaient servir aux skippers dès lors qu’ils avaient obtenu leur autorisation officielle d’émettre. Les français n’ont pas obtenu cette autorisation. A l’époque le comité de course avait certifié que tous les skippers autres que les français avaient obtenu leur autorisation, il s’avère que cela était faux. Voici l’article paru sur le site de la course
Réseau radioamateur
Les marins utilisent le réseau de radioamateurs depuis des décennies. Les concurrents de la Nedlloyd Spice Race de Jakarta à Rotterdam en 1979 ont été surpris de constater que le roi Hussein de Jordanie était un opérateur amateur passionné et un participant régulier sur leur réseau. Les autorités nationales des télécommunications ont souvent fait la sourde oreille face aux opérateurs sans licence qui utilisaient des indicatifs d’appel « confectionnés » en mer. Mais cela pourrait prendre fin à la suite d’un avertissement des autorités nationales donné à un skipper de la GGR. Ils ont averti: « Vous utilisez un indicatif amateur et vous établissez des liens avec des opérateurs radio-amateurs. Les lettres de l’indicatif d’appel ne sont pas enregistrées et sont donc illégales. Je vous prie de vous arrêter. Si vous avez un indicatif légal, je vous prie de le communiquer. «
Un avertissement lancé à la fois aux skippers de la GGR non enregistrés et aux opérateurs amateurs licenciés qui communiquent avec eux. En Grande-Bretagne, le réseau des Radio amateurs est contrôlé par l’OFCOM, qui a récemment annulé plus de 500 licences pour non-conformité. Cela inclut la communication avec des opérateurs radioamateurs non enregistrés. La peine maximale est de 6 mois de prison, une amende de 5 000 £ et la perte de leur licence.
Les skippers de GGR utilisent ce système de communication gratuit pour obtenir des prévisions météorologiques et maintenir le contact avec leurs équipes, ce qui est autorisé par le règlement de la course. Il incombe à chaque skipper de s’assurer du respect des réglementations nationales et internationales et de ne pas déroger à la loi. Cela pourrait affecter le résultat de la course, sauf si les émissions ont inclus les comptes-rendus de position des voiliers de la GGR. Si cela est prouvé, la première infraction sera immédiatement sanctionnée par une amende de 48 heures, suivie d’une disqualification
Les membres de Terre & Mer, qui ont assuré les communications météo, qui s’en sont vantés dans de nombreux médias de la voile, qui ont cité les indicatifs des radioamateurs qui participent, qui ont donc enfreint la loi, peuvent se poser des questions. Quant à la course, la fin sera incertaine, et le premier de la course pourra perdre la course s’il doit faire une pénalité de 48h et sera peut être disqualifié s’il perdure…
Voilà ce qui arrive lorsque des incompétents jaloux, qui se croient investis d’une mission divine, qui pensent que de se passer d’une association nationale, qui préfèrent utiliser des indicatifs pirates plutôt que la légalité, sont des solutions… Et bien non, ils ne servent pas la cause radioamateur, ils salissent l’image des radioamateurs…