La prochaine réunion CEPT aura lieu du 3 au 7 juin à Tallin en Estonie. Un sujet concernant les radioamateurs sera à l’ordre du jour de cette réunion. Il s’agit de proposer la mise à l’ordre du jour de la CMR-23 une étude de la cohabitation entre les radioamateurs et Galileo sur la plage 1260-1300 MHz. Notre statut actuel est secondaire.

Annexe 6 : La France soutiendra l’ouverture du work item sur la coexistence entre RNSS (Galileo) et la radio amateur dans la plage 1260-1300 MHz. La France soulignera que ce nouveau work item doit être soutenu par des actions au sein de l’UIT, en particulier par l’ajout d’un nouveau point d’agenda à la WRC-23 (point d’agenda 10 de la WRC-19).

La France informera l’atelier auto-fréquences de l’ouverture de ce work item, notant que les ITS utilisent les services de géolocalisation comme Galileo. La France pourra proposer si besoin à ce que l’utilisation par les ITS et les stations embarquées à bord d’aéronefs soit mentionnée dans le work item.

L’Aviation Civile indique qu’elle soutiendra les travaux.A noter, Galileo n’est pas listé à ce jour dans la Table ECA.

Cela veut dire la disparition de la bande 1,2 GHz… Il n’est pas trop tard pour agir, une demande pour la CMR-23 sera faite, nous avons 4 ans pour sauver la bande. plusieurs options :

  • Les radioamateurs peuvent cohabiter sans problème avec Galileo, il faudra le prouver de façon inattaquable car sans nul doute que les études proposées par la France aboutiront à une démonstration que les radioamateurs en statut secondaire perturbent… Il faudra voir le devenir de la fréquence 1245 MHz allouée à l’émission ATV dans les ballons stratosphériques, bien qu’en dessous de 1260, il peut y avoir un impact.
  • Galileo change de fréquences et passe au dessus de 1300 MHz, est ce encore possible, vu que les satellites ont été lancés.
  • Les radioamateurs changent de fréquences, cette option a été envisagée par les utilisateurs de Galileo… Il faut voir avec les régions 2 et 3 car ça concernera tout le monde. Galileo c’est le GPS européen, mais le positionnement via ces satellites est mondial…

Des nouvelles du 50-54 MHZ, c’est toujours le statu quo, la France s’oppose toujours à l’allocation de 50-54 MHz et reste sur une allocation 50-52 en statut secondaire. Il n’y a pas de consensus au niveau CEPT, la question sera votée telle que à la CMR, la CEPT n’étant pas majoritaire on peut encore espérer soit une partie en primaire entre 50 et 52 ou carrément 50-54 en statut secondaire, peut être avec une partie en primaire… Il est à noter qu’il existe un noyau de 3 opposants, mais que les administrations qui ne s’opposent pas, ne nous soutiennent pas sauf 2 pays. Et si toutes les associations de chaque pays avaient pu peser sur leur administration respective, peut être aurions nous pu faire évoluer la situation. Pour la France, si nous avions eu tous une action commune auprès de l’ANFR, comme je le demande depuis 4 ans sur ce sujet, peut être aurions nous pu faire entendre raison à la France et assouplir leur proposition extrêmement restrictive. La raison avancée par l’ANFR est de préserver la bande pour de futurs radars profileurs de vent, qui n’existent pas encore mais qui sont vendus par une société qui a à sa tête un ancien responsable de l’ANFR… L’armée qui participe aux réunions n’a pas émis d’opposition…

Je compte sur tous les présidents d’association afin qu’on arrête tous les enfantillages de personnes ou autre et vraiment coordonner les actions, c’est notre avenir qui est en jeu… Mettons nous autour d’une table, dotons nous des moyens démocratiques de travailler ensemble. Rester dans ce statu quo stérile c’est décider que demain les radioamateurs n’existent plus, et l’ensemble des associations françaises en auront l’entière responsabilité.