Nous pensions qu’en ce début d’année, nous pourrions sérieusement nous mettre au travail avec le GIAR, mais nous prenons du retard, normalement la semaine prochaine nous devrions pouvoir concrétiser ce moment.

Nous souhaitons être inclusif, tout le monde peut participer selon ses moyens humains ou autres sur le principe du consensus. Un consensus n’est pas un vote majoritaire c’est un accord de tout le monde sur un texte, une action. Chacun ayant sa liberté de penser et d’expression, le consensus est parfois difficile ou long à obtenir.

Le premier consensus à obtenir c’est celui de convaincre chaque association de la nécessité vitale d’agir en commun et de présenter des projets communs à l’administration. A l’URC nous sommes convaincu de cette nécessité et nous n’avons cessé d’oeuvrer dans ce sens. Dès 2012 nous avons travaillé dans ce sens et aujourd’hui enfin nous sommes entendus, écouté et nous sommes en passe de réussir ce tour de force qui mettra fin à plus de 50 ans de guerre inter associative.

L’URC a ses objectifs parmi lesquels celui de respecter les recommandations CEPT et de créer 3 classes de licence en France. Nous avons fait des propositions sur la façon dont nous voyons comment on peut le faire, cette partie est à discuter avec l’ensemble des associations et l’administration mais le consensus c’est qu’il faut faire évoluer les licences et les examens en France. J’ai donc beaucoup d’espoir dans ce consortium qu’est le GIAR.

J’espère que toutes les associations qui veulent faire avancer le radioamateurisme, nous rejoindrons, qu’elles afficheront clairement leur appartenance au consortium GIAR et que la page du passé sera définitivement tournée.

Une fois le consortium GIAR constitué, nous mettrons en place les groupes thématiques que nous avons identifié et nous travaillerons tous ensemble :

  • Installations communautaires (Relais – Balises – Réseaux). ce groupe devra établir la façon dont on pourra gérer les installations communautaires en partenariat avec l’ANFR. Nous constatons que l’ANFR gèrent les fréquences, elle ne fait que vérifier simplement si l’installation émet dans les bandes radioamateurs. Nous avons, en tant que radioamateur, besoin de plus de précisions car nous sommes maitres de ce qui se passe à l’intérieur de nos bandes. Il nous faudra établir des règles de cohabitation des installations communautaires qu’il faudra ensuite appliquer en collaboration avec l’ANFR.
  • Formation et examens : dans le cadre de l’établissement de 3 classes de licences, ce groupe aura à travailler sur la formation, comment intégrer cette formation dans la formation individuelle, dans l’éducation nationale et comment peut on réformer le passage des examens.
  • Réglementation française : depuis 2012 le décret comporte des problèmes et des coquilles, voilà 8 ans qu’on nous promet une réforme du décret, travaillons sur le sujet et donnons au radioamateurisme les moyens de se développer en corrigeant et en faisant évoluer le décret.
  • Communication et promotion, en contribuant à la réforme des examens, à l’évolution de nos droits, persévérons et agrandissons la famille des radioamateurs. Synergisons nos forces pour promouvoir notre activité.

Si votre association nationale veut rejoindre le consortium GIAR, vous pouvez nous contacter, si des personnes appartenant ou pas à une association nationale souhaitent renforcer les groupes techniques, qu’ils nous contactent aussi, ensemble en dehors de toutes polémiques passées, faisons avancer les choses.