Le nouvel arrêté pose plusieurs problèmes :
- Il ne crée pas 3 classes de licences, alors que l’administration a, à plusieurs reprises, dit qu’ils y étaient favorables. Pourquoi cela coince t’il ? La dernière position officielle du REF était de dire qu’ils n’étaient pas contre, mais jamais ils ne se sont prononcés ouvertement en faveur de 3 classes de licence…
- L’équivalence HAREC est menacée, nous n’avons aucune garantie que les licences obtenues après le 7 juin soient reconnues dans les pays CEPT. La position du REF est de parier que les pays CEPT ne feront rien, c’est un pari osé et risqué.
- La partie numérique et le plan de bande IARU font partie du nouveau programme de l’examen. Le REF se satisfait de ces nouveautés sans penser aux conséquences, c’est à dire que l’ANFR devra contrôler que le plan de bande IARU sera respecté, nous ne pensons pas qu’ils seront heureux de cette décision.
Ces points ont été signalés au ministre qui a transmis à la DGE qui doit nous donner une réponse. Ceci est une très grande victoire que nous avons obtenue. Soit la DGE répond qu’il ne faut rien modifier et si les pays CEPT mettent leur menaces à exécution en ne reconnaissant plus la licence française comme HAREC, alors la DGE sera dans l’obligation de modifier rapidement l’arrêté. Soit la DGE suspend l’arrêté et le modifie. Dans les 2 cas un nouvel arrêté devrait paraitre, on l’espère avant les prochaines élections présidentielles. Et si le REF accepte de travailler avec nous et appuie nos propositions qui font l’unanimité des radioamateurs français, on peut espérer que cela aille vite.