Suite de la partie 2

Durant sa vieillesse, Morse, un patriarche avec une longue barbe, devint un philanthrope. Il a fait des dons généreux au collège Vassar, dont il a été un fondateur et un administrateur; au collège Yale; aux églises, aux séminaires théologiques, aux sociétés de la Bible, aux sociétés de modération aussi bien qu’aux pauvres artistes.

Même de son vivant, le monde avait beaucoup changé à cause du télégraphe. Après sa mort le 2 avril 1872, à New-York, sa renommée en tant qu’inventeur du télégraphe a été obscurcit par l’invention du téléphone, la radio et la télévision, tandis que sa réputation en tant qu’artiste grandissait.

Samuel Morse n’a pas inventé le télégraphe, 50 ans auparavant (1793), le télégraphe optique de Chappe permettait la transmission de dépêches à des centaines de lieues. Il n’a pas non plus inventé le télégraphe électrique : Soemmerring, Steinheil, Gauss et Weber en Allemagne, Ampère en France, Schilling à Saint-Petersbourg, Richtie et Alexander en Écosse, Wheastone en Angleterre, avaient déjà trouvé des solutions pour transmettre des messages à l’aide de l’électricité. Le génie de Morse a été de concevoir une machine simple pratique, efficace, bon marché, rustique, facile à utiliser et surtout de réussir à convaincre (non sans mal) ses contemporains de réaliser une expérience suffisamment spectaculaire pour frapper les imaginations (la liaison Washington-Baltimore).

L’invention de Morse se situe à deux niveaux :

  • la machine, manipulateur-fil-transcripteur sur bande de papier
  • le code Morse, composé de deux signes : courts et longs (points et traits).

Pour en savoir plus sur la vie quelque peu mouvementée de Samuel Morse, vous pouvez vous procurer l’essai biographique broché de 160 pages «MORSE – De la peinture à la télégraphie», écrit par Jean-Serge Bernault, édition : Lulu.

Fin de l’article

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73 de Jean-Luc Desgrez – F5NKK