Rendement
La somme des puissances émises dans toutes les directions définit la puissance effectivement rayonnée. Le rapport avec la puissance fournie par la ligne de transmission définit son rendement.
La résistance ( partie réelle de l’impédance) présentée par l’antenne a deux origines :
La résistance de rayonnement.
L’énergie absorbée par la résistance de rayonnement est en fait l’énergie rayonnée par l’antenne.
La résistance de pertes.
L’énergie absorbée par cette résistance est dissipée en chaleur par l’antenne, par effet joule dans les résistances ou par pertes dans les diélectriques. Le rendement est fonction du rapport entre ces deux résistances.
Une antenne aura un bon rendement si la résistance de pertes est faible devant la résistance de rayonnement. Les antennes du type dipôle demi-onde ou monopole ont en général une résistances de rayonnement bien plus élevées que leur résistance de pertes, et leur rendement reste donc bon.
Par contre, si l’antenne possède des dimensions faibles par rapport au dipôle demi-onde, sa résistance de rayonnement va diminuer. C’est alors que se posera vraiment le problème du rendement et qu’il faudra chercher à réduire aussi la résistance de pertes ( qualité des surfaces conductrices, élargissement des conducteurs…)
Si on considère la puissance appliquée à l’entrée de la ligne de transmission, le rendement est évidemment plus faible, puisqu’une partie de l’énergie est dissipée dans cette ligne. Une ligne est caractérisée par les pertes en dB par unité de longueur, pour une fréquence donnée. Mais si la ligne est le siège d’ondes stationnaires du fait de la désadaptation, les pertes dans la ligne seront encore supérieures.
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73 de Jean-Luc Desgrez – F5NKK