Antennes élémentaires – 2

Antenne à fentes rayonnantes :

Aux fréquences élevées (hyperfréquences), les ondes sont plus faciles à manipuler que les courants et tensions, la fente rayonnante attaquée par un guide d’onde est l’équivalent d’un dipôle attaqué par une ligne symétrique (dualité).

Antenne boucle est l’élément de base des antennes quads ou cadres.

Antennes en réseaux

Les antennes élémentaires peuvent être assemblées en réseaux à une ou deux dimensions, augmentant ainsi le gain et la directivité. Le diagramme d’une antenne réseau peut être modulé en modifiant phase et amplitude des excitations individuelles.

L’antenne rideau ou « colinéaire »

Elle comporte en VHF/UHF plusieurs dipôles alimentés par une ligne parallèle, en général devant un réflecteur. En basse fréquence ce sont des monopoles ou des dipôles multiples alimentés par des lignes coaxiales indépendantes.

L’antenne « cierge »

Elle est omnidirectionnelle dans le plan horizontal. Elle est composée de plusieurs dipôles demi-onde alimentés de façon à rayonner en phase.

Ces dipôles sont disposés bout à bout verticalement les uns au-dessus des autres, et enrobés dans une enveloppe de protection.

Plus le nombre de dipôles est important, plus l’antenne sera longue, plus son gain sera important et sa directivité dans le plan vertical élevée.

L’antenne Yagi-Uda à éléments parasites

C’est est la plus connue du public : c’est le « râteau » utilisé pour la réception de la télévision analogique ou numérique terrestre. Son gain et sa directivité dépendent du nombre d’éléments (donc de sa longueur). C’est une variante d’antenne réseau, les éléments parasites étant alimentés par couplage, grâce au choix de leur longueur.

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73 de Jean-Luc Desgrez – F5NKK